2023-02-18 @ 14h-16h30 - CICP
L’invitation initiale : https://www.agendamilitant.org/AG-de-chomeureuses-et-precaires.html
Nous étions près d’une quarantaine à nous réunir, de pas mal d’horizons différents.
se réunir pour reprendre les luttes
ouvrir de nouveaux fronts (en plus de celui qui s’ouvre sur la contre-réforme de la retraite)
faire le lien avec le monde du travail en lutte contre la réforme des retraites
maintenir un espace de solidarité pour se défendre et faire respecter ses droits
comment profiter de l’élan contre la réforme des retraites (et faire le lien avec les autres luttes, comme la loi asile et immigration, le RSA-STO)
chômage / travail / RSA voire remise en cause du travail prescrit (pas sur un terrain théorique). Pas d’espace aujourd’hui avec la lutte contre la réforme des retraites (modulo des réflexions sur le rapport au temps et au travail)
“chômeur·euses, part honteuse du monde du travail” malgré le discours sur le salaire différé. Retisser de la compréhension en analysant cette question avec le prisme de classe pour faire le lien avec la condition des travailleureuses et précaires
les chômeur·euses sont invisibles en ce moment. Envisager d’organiser un mouvement spectaculaire et massif le 07 mars
soulever la question de la réduction du temps de travail
décrypter la stratégie du patronat qui consiste à réduire les chômeureuses à la misère pour exercer une pression sur celleux qui ont un travail prescrit
inutile d’expliquer aux gens qu’iels sont exploité·es, iels le savent déjà. La mobilisation contre la contre-réforme des retraites est une attaque limpide contre le monde du travail (au sens large). Il y a abondance d’informations, le problème réside surtout dans le manque de perspectives de luttes communes
les mouvements sont très brutalement réprimés
une personne exprime le fait qu’iel n’a pas / ne souhaite pas exprimer de revendications. S’inscrit dans un refus du travail et son monde (aka la vente de sa force du travail / le capitalisme)
absence regrettable à cette réunion des salarié·es de PE organisé·es / syndiqué·es
difficulté de mobiliser sur ces questions. Le marché de la militance est riche et varié, certaines subtilités compliquées à comprendre
sensation que le ras-le-bol est là
mensonges éhontés sur les stats et la prétendue baisse du chômage
question du nombre d’acteur·ice·s à être en capacité de se mettre en action, de se donner les moyens en « masse critique », quelle articulation malgré nos revendications différentes (pour/contre la notion de travail) ? Qu’est ce que le travail ? Comment catégoriser pour lutter ensemble et maintenant (date butoire le 7/8 mars) par delà nos différneces (personne seules, bénévole collectif, syndicalistes, etc).
2 axes à proposer :
Discussion : faire preuve de souplesse pour “faire des choses ensemble” SANS s’interdire de discuter et de débattre
Question : est-ce qu’un·e chômeur·euse doit-iel toucher + de retraite ?
« tout le monde est indirectement impacté par la réforme du chômage », « cela concerne tout le monde » d’ailleurs on peut faire référence à cette accroche historique : « travaileur·euse·s précaires, chômeur·euse·s… en colère ! »
quel processus pour élargir et mobiliser ? Ouvrir des espaces et des temps (des “maisons/ministère du temps libre”) pour se rencontrer et faire grandir le mouvement
Revendications : moyen de mettre des gens en action. Sur l’AG, beaucoup de collectifs de précaires. L’assurance chômage concerne immédiatement les personnes privées d’emploi et précaires. Actuellement, actions devant PE est un aveu de faiblesse : c’est devant Amazon qu’il faudrait qu’on soit capable d’être.
Aborder des éléments concrets (“retrait de la réforme de l’assurance chômage”)
Stratégie : logique de refus du contrôle (actions pratiques) : possibilité de créer de l’entraide facilement, mais avec des limites face à la machine administrative
Stratégie : lien de pédagogie à faire en lien avec la réforme des retraites
Stratégie : comment contribuer à exercer un rapport de force ?
Gravir des marches ensemble. Agir ensemble permet d’apprendre à se connaître, se faire confiance. La répression qui arrive très tôt empêche de créer ses liens. FdP extrêmement interventionniste, opère pour étouffer les mouvements dans l’œuf. Tentative doivent essayer de dépasser cette répression
La lutte à Odéon n’a pas / peu subi de contrôle (organisé par les syndicalistes) : pas de problèmes
Liens avec le DAL, les collectifs de défense des travailleureuses étranger·es, avec le réseau salariat (important de se nourrir de ce qu’ils proposent idéologiquement ? )
Question du travail productif / travail reproductif (et en creux, question des actions “viriles” - “qui garde les gosses ?”") // sens que l’on met derrière le mot travail (et la revendication à ne pas travailler, qui peut sembler hors-sol pour celles qui s’occupent du travail invisibilisé / reproductif).
Quelles bases communes sur le travail pour mener des actions, comment s’ouvrir aux autres ?
Sortir pour se rendre visible politiquement. Par exemple, action à la Samaritaine (modulo les médias ont peu relayé - pas assez nombreux·ses, pas de journalistes).
Pas prérequis d’avoir une analyse commune sur la question du travail, mais au delà de la question définition, est-ce qu’on milite pour que les gens aient un travail (privé d’emploi) ? Ou est-ce qu’on milite contre les dégradations de vie de ceux qui sont chômages ?
Tension dans les expressions de l’AG : mouvement ex-nihilo / dans le mouvement ?
Aujorud’hui y a pas des AG y a pas des assemblées dans les manifs aujourd’hui
proposition : se retrouver pour préparer une activité les jours des manifs(7/8/9/10/11 mars) le samedi 4 matin + aprem’ ! + une AG le matin avant la manif’ ?
pratique du collage
Attention : manifestation des personnes victimes d’accidents du travail à Trocadéro le samedi 4 aprem’